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URWERK SA - Arpal One, une pièce unique signée Laurent Ferrier x URWERK
 
Le 12-07-2017
de Urwerk SA

pour Only Watch 2017

Ce n’est ni une Laurent Ferrier ni une URWERK et pourtant cette montre porte bien les deux signatures à son dos. Cette pièce unique est inattendue, improbable voire illogique et pourtant quelle réussite. Elle est la savante union d’un duo que tout oppose, celles d’identités fortes positionnées aux deux extrêmes de la Haute Horlogerie. Il y a d’un côté une influence classique et traditionnelle de ces pièces contemporaines et de l’autre une volonté délibérée de repousser les limites et casser les codes. Laurent Ferrier et URWERK, une double paternité pour une montre unique destinée à Only Watch 2017, la vente aux enchères caritatives en faveur de la lutte contre la dystrophie musculaire de Duchenne.

C’est une incroyable première. Une occasion unique de voir deux labels indépendants travailler ensemble à l’aboutissement d’une montre pour le projet Only Watch 2017. Et c’est d’autant plus unique quand les protagonistes se nomment Laurent Ferrier et URWERK. Deux pôles opposés au niveau stylistique. D’un côté, la réputation de Laurent Ferrier n’est plus à faire. Il est considéré comme l’un des meilleurs dans la conception de montres aux lignes épurées. De l’autre, URWERK, ne cesse depuis 20 ans de surprendre par son audace et son originalité. Le résultat de cette union hors norme est là, sous vos yeux.

Il faut d’abord parler du boîtier. On imagine bien Laurent Ferrier dessiner les courbes parfaites de cette montre à grands coups de crayon énergiques, donner vie à sa ligne affutée, quasi aérodynamique. « C’est une montre à la découpe pure. Ceux qui m’entourent connaissent ma passion pour l’automobile. C’est une vision, un goût qui se retrouve dans cette montre. Cette nouvelle création a la beauté d’un carénage. Tout est fluide, rien n’accroche ou n’agresse le regard » nous explique-t-il. Pour un rendu encore plus exceptionnel, il fallait un matériau hors pair. « Nous avons fait appel à la société Cendres+Métaux sise à Bienne » nous informe-t-il. Le boîtier a donc été usiné dans un tout nouvel alliage, une matière exclusive nommée ARPAL+ développée spécifiquement pour cette pièce unique. L’ARPAL+ est une matière d’une teneur de plus de 75% en métaux précieux, d’une grande résistance à l’usure et aux rayures, encore supérieure à celle de l’or gris et de l’acier. Sa couleur ne ternit pas, ni ne s’oxyde. Cette matière a été développée initialement pour l’industrie électronique dans laquelle elle est très appréciée pour sa résistance ainsi que son usinabilité.

C’est donc un boîtier entièrement poli qui provoque le premier choc visuel de cette Only Watch Laurent Ferrier x URWERK. Cette montre prend la lumière comme nulle autre. Elle étincelle littéralement. Par opposition, chez URWERK, le mouvement fut volontairement travaillé dans la retenue. Tout en contraste avec la carrure, le mouvement de cette création se fait discret. Il se fond sur une palette de couleurs quasi monochrome : les quatre satellites des heures d’un beau gris perle, mates, dont seul le contour est diamanté, le cache de l’indication satellites au relief guilloché, les index des heures et des minutes peints au SuperLuminova blanc. « Nous avons avancé dans le projet dans le plus grand respect du travail de l’autre » déclare Felix Baumgartner. « Nous avons multiplié les séances de travail ensemble. Nous avons entamé un dialogue et développé une amitié qui se voit dans le résultat final. Nous n’étions pas dans la performance mais dans la nuance » ajoute-t-il.

L’affichage de l’heure choisie ici est l’indication de l’heure satellite. Une mécanique qui repose sur quatre satellites portant chacun trois index des heures qui défilent tour à tour le long du rail des minutes. Cette lecture du temps originale et intuitive est facilitée par un cache en PEEK (PolyEtherEthercétone) qui vient recouvrir les satellites non déterminants dans la lecture de l’heure. Toute la subtilité de la pièce réside dans un carrousel invisible à l’œil et monté sous la structure satellite. C’est lui qui rend possible toutes les révolutions des heures. Et ce n’est pas un mince exploit que de déplacer tout ce module qui pèse plus de 500 fois le poids d’un jeu d’aiguille standard. Silencieusement. Harmonieusement.

Le mot de la fin sur cette belle aventure revient à Martin Frei qui conclut «Tout au long de cette aventure, nous nous sommes complétés à merveille en nous « renvoyant la balle ». Pour exemple, le remontoir en forme de cabochon répond aux stries de nos heures satellites. Il y a d’innombrables subtilités chez nous qui renvoient aux références de Laurent Ferrier et idem pour eux. Nous avons pris chez URWERK le parti pris de la discrétion et chez Laurent Ferrier celui de la voix forte. L’équilibre est là. »

 



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