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Le 9 janvier, à destinations des grands du milieu du luxe.
La première édition du Digital Luxe Meeting de Genève aura lieu le 9 janvier. Cet événement réunira 250 dirigeants de marque de luxe et 30 prestataires de solutions, produits et services digitaux à l’hôtel Richemond.
A l’origine de cette rencontre se trouve la société One Place Associates, spécialisée en organisation de congrès pour chefs d’entreprise. Franck Prime, président de l’agence, définit l’événement comme un «Davos du luxe», bien loin de toute foire générique encombrée de consultants et de stands agressifs.
«C’est un anti-salon où les invités ayant des projets en digitalisation trouvent des solutions concrètes pour appréhender au mieux ce virage... Sans se faire sursolliciter par des vendeurs d’outils qui ne leur correspondent pas», commente-t-il.
Les participants sont triés sur le volet: «Les invités ont préalablement été sélectionnés par notre société ou par nos partenaires. De même, les prestataires sont choisis pour leur qualité de produits et services», précise-t-il. Sont conviées également: cinq célèbres influenceuses actives sur le réseau Instagram et qui sont suivies par plus d’un millions de fans.
Au programme: 15 conférences, des keynotes qui regroupent des dirigeants de marques de luxe – de Piaget à BMW, différents speed meetings, ainsi que des moments de networking.
Selon Franck Prime, le milieu du luxe est à la traîne en matière de digitalisation. Les acteurs du secteur ont longtemps hésité à investir dans le numérique mais ils ont maintenant compris que la convergence digitale était nécessaire pour leur développement. «Il leur reste à en maîtriser les codes pour ne pas dénaturer leur image. Les thèmes des objets connectés, de la livraison du “dernier kilomètre” et des outils sémantiques les intéressent énormément».
Le concept Digital Luxe Meeting est né à Paris en 2014. «Depuis cette première édition, notre organisation n’a eu cesse de se développer. De 200 à 400 puis 600 dirigeants de marques de luxe. Et de 10 à 30 puis 50 des meilleurs offreurs de services digitaux», commente Franck Prime. L’objectif désormais pour le concept est l’internationalisation. Après Genève, les villes cibles sont Miami puis Dubaï.
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Sophie Marenne
AGEFI
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