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Métiers d’art ou via les plus incroyables des complications...
 
Le 19-12-2019
de Fondation de la Haute Horlogerie

Et si on prenait un peu de hauteur ? Sans ailes ni drones, mais via un cadran de montre. Les horlogers se sont donné pour mission de nous faire prendre de l’attitude en réalisant des panoramas à couper le souffle, de véritables tableaux de la Terre vue du ciel. En adoptant ce point de vue, ils valorisent leurs savoir-faire ancestraux. La collection Métiers d’Art Villes Lumières de Vacheron Constantin convie ainsi à un voyage nocturne au-dessus de Genève, Paris et New York. Vacheron Constantin est maître dans le domaine des métiers d’art, et cela se voit. Mais rarement marque n’aura tissé un lien aussi organique avec son sujet. L’initiative ressemble à une cartographie brillante des cités, avec leurs différentes sources de lumière selon les quartiers plus ou moins animés. Il y a quelque chose de magique lorsque l’on suit les reliefs lumineux de l’île de Manhattan, de Central Park au fleuve Hudson en passant par Brooklyn, représentés de façon très réaliste. La montre réunit deux métiers d’art : l’émail Grand Feu champlevé et la pose à la main de poudres précieuses, technique maîtrisée par l’artiste japonaise Yoko Ima. Sa particularité ? Elle remet l’habillage du cadran au centre de la montre.

Avec le retour en grâce des métiers d’art au tournant de la décennie, les Maisons horlogères ont suivi un nouveau fil rouge. Historiquement, les horlogers décoraient leurs montres de poche, mais l’avènement de la montre-bracelet au XXe siècle a changé la donne : la course à la technique a éclipsé l’esthétique, avant que la crise du quartz relègue toute approche décorative au second plan. Après les modèles XXL des années 2000, la décennie en cours marque le retour en grâce de montres plus élégantes, plus délicates, plus nobles. Et plus originales.

Des continents vus de l’espace

Graff, qui est décidément une marque pas comme les autres, l’a bien compris. Réputée pour ses pierres d’exception, la Maison anglaise l’est également pour ses modèles audacieux, aux formes inattendues, comme son boîtier au volume décomposé par des polygones. Pour faire le tour du monde les deux pieds sur Terre, elle a imaginé la collection GyroGraff avec des cadrans qui invitent à découvrir chacun des continents vus de l’espace. Les paysages ocre et désertiques du Moyen-Orient, l’Amérique vue de nuit dans un kaléidoscope de bleus. Grâce à l’émail Grand Feu, la ligne révèle des nuances de couleurs incroyables. Toute la palette y passe.

La précision est remarquable, comme si on était derrière un hublot d’avion à regarder sa ville natale. Avec la GyroGraff Galaxy, la marque embarque même le porteur de montre dans la Voie lactée. Sur son cadran, une galaxie spirale est dessinée comme si l’observateur se trouvait au-dessus de l’axe. Elle possède une indication des phases de lune et un tourbillon bi-axial à remontage manuel. La lune est présentée en trois dimensions sous la forme d’une sphère en or gravée qui s’accompagne d’une coiffe demi-sphérique noire rotative qui vient la recouvrir progressivement selon l’avancement des phases de lune.

Et si on prenait un peu de hauteur ?

On peut aussi s’évader à 400 km au-dessus de la Terre grâce à la Haute Horlogerie en 3D. Le Planétarium Tri-Axial signé Girard-Perregaux repousse ainsi les limites du genre avec un mécanisme ultra-complexe et hypnotique. Deux complications astronomiques entrent dans la ronde. D’un côté, une sphère de 13 mm de diamètre en peinture miniature qui représente la Terre, où se découpent continents et océans. De l’autre, un disque de lune qui reprend la sélénographie du XVIIe siècle lorsque fut inventée la lunette astronomique. Beaucoup mieux que de la science-fiction, c’est la conquête spatiale au poignet.

De son côté, Jacob & Co livre avec l’Astronomia Solar une fascinante partition accélérée de notre système solaire donnant l’impression de gravité zéro. La marque reproduit pour la première fois l’ensemble des huit planètes (Mercure, Vénus, Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune) sur un cadran, autour d’un soleil. La conception de la pièce a nécessité deux ans. Comment cela fonctionne-t-il ? Le globe terrestre tourne sur lui-même toutes les 60 secondes et accomplit une rotation complète sur le cadran en 10 minutes, tout comme le tourbillon volant et le cadran des heures et minutes, avec lesquels il forme un ensemble. Regarder ce ballet en mouvement, c’est voler dans la galaxie comme un astronaute des missions Apollo ; c’est visionner notre satellite depuis un lointain sidéral ; c’est une invitation pour un embarquement immédiat dans le cosmos. Enfin, et surtout, c’est lever les yeux de son bureau et se dire qu’en fin de compte on s’est mépris sur la définition de l’« Open Space ».

 



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